Organes: Oesophage - Spécialités: Chimiothérapie
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CheckMate649 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au nivolumab associé à l’oxaliplatine et à la fluoropyrimidine et à l’oxaliplatine associé à la fluoropyrimidine chez des patients ayant un cancer gastrique ou de la jonction oesogastrique non traité avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’estomac reste le deuxième cancer digestif en termes d’incidence en France. Son pronostic reste médiocre avec une survie globale à 10 ans d’environ 20 % en raison d’un diagnostic tardif. Parmi les traitements du cancer de l’estomac, on utilise souvent les chimiothérapies palliatives. Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Le traitement du cancer de l’oesophage à un stade avancé est en grande partie d’intention palliative et il n’existe aucun agent chimiothérapeutique approuvé pour cette indication en particulier. Le traitement standard se fait par une chimiothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Les données précliniques et cliniques précédentes ont montré un effet synergique prometteur de la chimiothérapie associé aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaires. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au nivolumab associé à l’oxaliplatine et à la fluoropyrimidine et à l’oxaliplatine associé à la fluoropyrimidine chez des patients ayant un cancer gastrique ou de la jonction oesogastrique non traité, avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe (groupe d’immunothérapie) recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) et de l’ipilimumab en IV toutes les 3 semaines pendant 4 cures puis du nivolumab en IV toutes les 2 semaines à partir de la cinquième cure. Les patients du deuxième groupe (immunothérapie et chimiothérapie) recevront du nivolumab en IV toutes les 3 semaines associé à une chimiothérapie XELOX (de l’oxaliplatine en IV toutes les 3 semaines et de la capécitabine par voie orale (PO) deux fois par jour pendant les 2 premières semaines de chaque cure de 3 semaines) ou FOLFOX (de l’oxaliplatine en IV et du leucovorine en IV le premier jour et du fluorouracile en IV les 2 premiers jours de chaque cure toutes les 2 semaines) selon le choix de l’investigateur. Les patients du troisième groupe (groupe de chimiothérapie) recevront une chimiothérapie XELOX (de l’oxaliplatine en IV toutes les 3 semaines et de la capécitabine PO deux fois par jour pendant les 2 premières semaines de chaque cure de 3 semaines) ou FOLFOX (de l’oxaliplatine en IV et de la leucovorine en IV le premier jour et du fluorouracile en IV les 2 premiers jours de chaque cure toutes les 2 semaines) selon le choix de l’investigateur. Les traitements seront administrés jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Le traitement avec du nivolumab sera administré jusqu’à 24 mois en absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Le traitement avec du nivolumab pourra être réinitié selon le schéma initial en cas de progression ultérieure de la maladie et administré jusqu’à un an supplémentaire. Les patients auront 1 visite de suivi 30 jours après la fin du traitement, puis 1 seconde visite 84 jours après la première, puis une visite à l’hôpital ou par téléphone tous les 3 mois.

Essai clos aux inclusions
AIO-Studien-gGmbH MAJ Il y a 5 ans

Étude MATEO : étude de phase 2 randomisée visant à évaluer l’efficacité relative en termes de survie globale de la thérapie de désescalade de S-1 (Teysuno®) à la continuation de la chimiothérapie après une thérapie d’induction chez des patients ayant un cancer métastatique de l’oesophage ou de la jonction gastro-oesophagienne ou de l’estomac. Le cancer de l’estomac reste le deuxième cancer digestif en incidence en France avec environ 7000 nouveaux cas et 6000 décès par an. Son pronostic reste médiocre avec une survie globale à 10 ans d’environ 20% en raison d’un diagnostic tardif. Parmi les traitements du cancer de l’estomac on utilise souvent les chimiothérapies palliatives. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité relative en termes de survie globale de la thérapie de désescalade de S1 et de la comparer à la continuation de la chimiothérapie après une thérapie d’induction chez des patients ayant un cancer métastatique de l’estomac ou de la jonction gastro-oesophagienne. Les patients seront inclus à l’étude avant ou après l’application d’une chimiothérapie d’induction pendant 3 mois (12 semaines). Cette chimiothérapie pourra comprendre l’un des traitements suivants : 1 – Une combinaison de deux traitements : - FLO (oxaliplatine, leucovorine et 5-fluorouracile) ou FOLFOX-6 modifié (oxaliplatine, leucovorine, 5-fluorouracile400mg/m^2, 5-fluorouracile 2400 mg/m^2). - Cisplatine et 5-fluorouracile. - Cisplatine et S-1 (Teysuno®). - XP (cisplatine, capécitabine). 2 – Une combinaison de trois médicaments : - FLOT (fluorouracile ou leucovorine, oxaliplatine et docétaxel). - EOX (épirubicine, oxaliplatine et 5-fluorouracile) ou EOF (épirubicine, oxaliplatine, capécitabine). Les patients sans progression de la maladie après 12 semaines de traitement et répondant aux critères d’inclusion seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une thérapie de désescalade de S-1 deux fois par jour pendant les deux premières semaines d’une cure de 21 jours et jusqu’à progression ou arrêt du traitement. Les patients du deuxième groupe recevront la même chimiothérapie que lors de la phase d’induction, jusqu’à progression ou arrêt du traitement. Les patients seront suivis pendant un an pour l’évaluation des événements indésirables et de la survie globale.Ils répondront également à des questionnaires de qualité de vie.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude PRODIGE 17 : étude de phase 2, randomisée, évaluant l'efficacité d'une chimiothérapie seule ou combinée au rilotumumab (AMG 102) ou au panitumumab, en traitement de première ligne, chez des patients ayant un adénocarcinome oesogastrique localement avancé, non résécable, ou métastatique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité d'une chimiothérapie seule ou combinée au rilotumumab (AMG 102) ou au panitumumab, en traitement de première ligne, chez des patients ayant un adénocarcinome oesogastrique localement avancé, non résécable, ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront, une chimiothérapie de type FOLFOX 4 à base d’oxaliplatine, d’acide folinique et de 5 fluorouracile (5FU), administrés en perfusion intraveineuse toutes les deux semaines, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFOX 4 administrée selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, associée à un traitement par panitumumab administré en perfusion intraveineuse avant chaque cure de chimiothérapie. Ces traitements seront répétés toutes les deux semaines, jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du troisième groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFOX 4 administrée selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, associée à un traitement par rilotumumab (AMG 102) administré en perfusion intraveineuse avant chaque cure de chimiothérapie. Ces traitements seront répétés toutes les deux semaines, jusqu’à la rechute ou l’intolérance.

Essai clos aux inclusions

Étude FOXAGAST : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et a tolérance d’un traitement associant le nab-paclitaxel et une chimiothérapie de type FOLFOX en péri-opératoire, chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inférieur ou de l’estomac HER2-négatif, opérable. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’oesophage ou de l’estomac reste une pathologie relativement rare mais en augmentation ces dernières années, en raison d’une multitude de facteurs prédisposants. Les séquelles à long terme (par exemple, dénutrition, sténose anastomotique tardive) ainsi que le suivi oncologique nécessitent une surveillance étroite, conjointement par le médecin généraliste ainsi que par l’équipe chirurgicale et oncologique, afin d’optimiser non seulement la survie globale mais aussi la qualité de vie des patients. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’association du nab-paclitaxel au FOLFOX en chimiothérapie périopératoire chez des ayant un adénocarcinome oesogastrique opérable HER2 négatif. Avant l’intervention chirurgicale, les patients recevront une chimiothérapie dite FOLFOX comprenant des perfusions intraveineuses de nab-paclitaxel, de leucovorine, d’oxaliplatine et de 5-FU en continu sur 48h. Ces traitements seront répétés toutes les 2 semaines jusqu’à 6 cures. Selon les résultats de la chimiothérapie pré-opératoire, 6 cures d’une chimiothérapie post-opératoires pourront être administrées aux patients. Le patient réalisera les évaluations suivantes pendant cette étude. 1 - A la visite de pré-sélection, 3 semaines avant le début du traitement : rapport d’histologie, examen clinique, signes vitaux, biomarqueurs plasmatiques. 2 - A la visite d’éligibilité, 2 semaines avant le traitement : examen clinique, bilan biologiques, test de grossesse, biomarqueurs plasmatiques, questionnaire de qualité de vie. L’électrocardiogramme, l’évaluation tumorale (CT scan ou IRM), la biopsie (biomarqueurs tumoraux) et prélèvements sanguins pour recherche translationnelle peuvent être faites pendant la visite de sélection ou visite d’éligibilité. 3 - Au début du traitement à l’étude (jour 1 de la cure 1), puis à chaque visite de traitement (toutes les 2 semaines) : examen clinique, signes vitaux. L’évaluation tumorale (CT scan ou IRM) sera réalisée après la cure 4 et la cure 12 ou après la dernière cure reçue : bilan biologique, questionnaire de qualité de vie biopsie (biomarqueurs tumoraux) et biomarqueurs plasmatiques. 3 – A la visite de fin de traitement (4 semaines après la dernière cure) : examen clinique, signes vitaux, bilan biologique, questionnaire de qualité de vie. Après la visite de fin de traitement, le patient sera suivi de façon standard.

Essai clos aux inclusions

Étude oeSIRI : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité de l’Onivyde® en association avec de l’acide folique et du 5-fluorouracile par rapport à celle du paclitaxel en traitement de deuxième intention chez les patients ayant un carcinome épidermoïde métastatique de l'oesophage. L’oesophage est un organe qui fait partie du tube digestif ; il existe deux principaux cancers de l’oesophage, les carcinomes épidermoïdes le plus fréquent et les adénocarcinomes. Le traitement des cancers métastatiques bénéficie de chimiothérapie qui ralenti le développement de la maladie te la douleur ainsi que la qualité de vie. L’Onivyde® cible l’ADN des cellules cancéreuses et interrompt la multiplication cellulaire. Il est en association avec 2 autres traitements le 5-fluorouracil et l'acide folique. Le paclitaxel bloque la croissance cellulaire en arrêtant la division cellulaire et tue les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’Onivyde® plus acide folique et 5-fluorouracile versus paclitaxel comme traitement de deuxième intention chez les patients ayant un carcinome épidermoïde métastatique de l'oesophage. Les patients sont de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront de l’Onivyde®, suivi par de l'acide folinique ou de l'acide L-folinique, puis du 5-fluorouracil pendant 2 semaines. Le traitement sera répété tous les 21 jours, en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du paclitaxel en association avec une prémédication par des corticostéroïdes, des antihistaminiques H1 et des antagonistes des récepteurs H2, 1 fois par semaine pendant 3 semaines. Le traitement sera répété tous les 28 jours, en l’absence de progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-648 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité de l’association du nivolumab et de l’ipilimumab ou du nivolumab et du fluorouracile/cisplatine avec celle du fluorouracile/cisplatine en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l’oesophage non résécable, avancé, récidivant ou métastatique. Le cancer de l’oesophage est le 8e cancer le plus fréquent dans le monde. Lorsqu’il est possible, le traitement de première intention reste l’intervention chirurgicale, visant à retirer toutes ou une partie des zones cancéreuses. Lorsque le cancer est à un stade avancé, l’intervention n’est pas possible et le cancer est dit « non résécable ». Les cellules cancéreuses peuvent se propager à d’autres parties du corps et former des métastases. Dans ces cas, la chimiothérapie (médicaments anticancéreux) à base de platine est le traitement le plus fréquemment utilisé pour diminuer les symptômes, améliorer la qualité de vie et prolonger la survie des patients ayant un cancer de l’oesophage à un stade avancé. Les associations de chimiothérapie à base de platine, comme l’association du fluorouracile et du cisplatine, sont plus efficaces que l’utilisation d’un seul médicament. L’immunothérapie, qui consiste à stimuler le système immunitaire, a démontré une bonne efficacité dans plusieurs types de cancers. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de 3 stratégies thérapeutiques : une immunothérapie (nivolumab + ipilimumab), une immunothérapie associée à une chimiothérapie (nivolumab + fluorouracile/cisplatine) et une chimiothérapie (fluorouracile/cisplatine) chez des patientes ayant un cancer de l’oesophage non résécable, avancé, récidivant ou métastatique. Un électrocardiogramme sera réalisé dans les 2 semaines précédant la répartition des patients au sein des groupes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, du fluorouracile sur 5 jours et du cisplatine toutes les 4 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du fluorouracile sur 5 jours et du cisplatine toutes les 4 semaines. Dans chaque groupe, le traitement sera répété pour des cures de 2 semaines pour le 1er groupe et 4 semaines pour les 2ème et 3ème groupes, jusqu’à la progression ou intolérance pour une durée maximale de 2 ans pour les 2ème et 3ème groupes. Les patients seront suivis à 35 jours et 84 jours après la dernière dose de traitement reçue, puis tous les 3 mois. Un test audiométrique sera réalisé lors de la sélection et le 1er jour de chaque cure pour les groupes B et C. Des prélèvements sanguins seront effectués dans les 72h précédant le traitement par nivolumab jusqu’à la semaine 23 puis toutes les 2 doses de nivolumab et dans les 72h précédant le traitement par fluorouracile, puis tous les mois jusqu’à la 2e visite de suivi. Un bilan d’imagerie par scanner du thorax, scanner ou imagerie par résonnance magnétique de l’abdomen, du pelvis et de tout site cliniquement indiqué est effectué toutes les 6 semaines après la 1re administration des traitements jusqu’à la semaine 48, puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie le 1er jour de la 1re cure puis toutes les 2 semaines jusqu’à la semaine 7 et toutes les 6 semaines pour le groupe A et avant les procédures toutes les 2 semaines pendant les 2 premières cures, puis toutes les 6 semaines pour les groupes B et C.

Essai ouvert aux inclusions